Grand écart temporel avec le billet précédant parlant d’une compositrice genevoise. Si Caroline Boissier-Butini a «sévi» au début du 19ème siècle, la femme qui nous préoccupe aujourd’hui est née en 1953. Dominique Rey a été professeure d’improvisation, d’harmonie et de langage musical à la Haute école de musique (HEM) et à l’Institut Jaques-Dalcroze à Genève, mais elle est toujours et encore compositrice.
Régulièrement, Dominique Rey procure à La Musicale ses dernières créations qu’elle édite elle-même. Entre ces partitions ou celles précédemment acquises auprès de l’éditeur neuchâtelois Partita, c’est une vingtaine de titres qui sont disponibles à la bibliothèque.
Dans la préface de Voyage intergalactique, Marie-Laure Bachmann définit ainsi l’œuvre de Dominique Rey:
De la chanson à l’opérette pour enfants, des pièces pour quatre ou huit mains virtuoses aux albums pour jeunes pianistes, sa production musicale séduit petits et grands par son dynamisme sous-jacent et par une facilité d’accès relevée de surprises harmoniques ou rythmiques qui la situent entre musique populaire et musique savante.
Dans un article de la Tribune de Genève du 7 novembre 2012 qui lui est consacré, on apprend que Dominique Rey a commencé le piano à huit ans et que cinq ans plus tard elle composait déjà. Bien qu’elle joue aussi de la flûte ou de l’accordéon, le piano est sa palette chromatique de compositrice. C’est à partir de lui qu’elle crée. Professeure à l’Institut Jaques-Dalcroze, elle formera plus tard aussi des jeunes enseignant-e-s de la HEM. Parallèlement à l’enseignement, elle crée de nombreuses pièces pour piano et violoncelle. Elle essaie de rendre ses compositions pour les enfants intéressantes car elles vont être répétées à l’infini et ne doivent surtout pas lasser. Ses joyeuses créations sous forme de recueils voyagent autour du monde car ses élèves devenus professeur-e-s les utilisent à leur tour, jusqu’au Japon ou au Canada.
Et peut-être même plus loin lors d’un Voyage intergalactique?
