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L’ensemble des calotypes conservé au Centre d’iconographie est remarquable par la qualité de ses documents. Bien que les négatifs ne soient généralement pas signés, l’auteur de certains calotypes a pu être identifié en les rapprochant de leurs tirages également conservés dans les collections. C’est le cas de cette vue de la place du Molard attribuée à Louis Populus dont parle le blog Calotypes 1:

Parmi ces 53 négatifs papier, bon nombre de vues documentent la ville en transformation. L’invention de la photographie coïncide en effet avec l’époque des grands chantiers qui affranchissent la ville des fortifications qui l’enserraient.

La photographie est utilisée pour conserver une trace de ces grands changements, comme dans le quartier de Rive avec la démolition de l’ancienne prison de la tour Maîtresse

Par ailleurs, on trouve aussi parmi ces calotypes des vues d’architecture comme l’ancien théâtre, le collège Calvin, la Cathédrale, le musée Rath ou encore l’église anglicane.

Certaines de ces photographies d’architecture ont pu être réalisées dans le cadre du concours organisé par la classe des Beaux-arts de la Société des arts en 1860, sur le thème des vues architecturales de Genève et ses environs. Plusieurs peintres et photographes y participent, auxquels certains de ces calotypes pourraient être attribués: Louis Populus, d’Albert-Durade, vainqueur avec Auguste Garcin du concours, ainsi que Sebastian Straub.

Un dernier lot d’images de 18 calotypes concerne un don fait en 1901 au défunt Musée suisse de la photographie documentaire, institution créée cette même année pour collecter et classer des photographies destinées à la postérité, dont les fonds ont rejoint depuis les collections du Centre d’iconographie. Plusieurs d’entre elles comportent une inscription qui a permis d’identifier leur provenance et d’en retracer l’histoire.

Cette inscription correspond à une ancienne cote qu’utilisait le Musée suisse de la photographie documentaire qui désignait dans son plan de classement la section «géographie et ethnographie». Le registre nous apprend qu’au moment de sa création, cette institution reçoit de Mme de Beaumont ces 18 calotypes parmi lesquels figure une série de vues de la propriété familiale à Collonge-sous-Salève. Il est très probable que les prises de vue aient été réalisées par l’artiste-peintre Auguste Bouthillier de Beaumont (1842-1899) qui lui aussi s’est emparé du nouveau médium.

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