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Le 4 septembre 1334 à 9h, s’est déclaré le plus grand incendie que Genève ait connu au Moyen Âge. Une grande partie de la cité, plus d’un tiers, a été détruite. Les quartiers emblématiques de Saint-Pierre et Saint-Germain, dont la Cour Saint-Pierre, le cloître et la rue des Chanoines, ont été touchés, étendant leur emprise jusqu’aux abords du quartier de la Madeleine et du Bourg de Four.

Les constructions de l’époque employaient des matériaux hautement combustibles: paille, bois, torchis, etc. Par ailleurs, les cheminées étaient souvent défectueuses, mal entretenues et les fours, nombreux. C’est d’ailleurs au Four Saint Germain que le brasier commença ce jour-là pour s’étendre très facilement dans toutes les ruelles et habitations avoisinantes, dont la fameuse maison Tavel qui fut reconstruite peu après.

Le nombre exact de victimes reste flou, mais il est estimé que près de 80 personnes ont péri parmi les 4000 habitant-e-s de la ville.

Les conséquences de cette catastrophe ont incité les autorités à instaurer des réglementations plus strictes en matière de construction. Désormais, la construction en «dur» était une obligation, marquant un changement significatif dans l’urbanisme de Genève.

Ainsi, l’incendie dévastateur de Genève du 4 septembre 1334 a laissé une marque indélébile sur la ville et ses habitant-e-s. Il a révélé la fragilité des constructions médiévales ainsi que la vulnérabilité de la cité face à des incendies destructeurs. Cependant, il a également montré la résilience des Genevois-es qui, malgré la perte immense, ont su reconstruire une Genève plus robuste, tout en tirant des leçons cruciales pour préserver la sécurité et la durabilité de leur ville.

C’est dans cette tradition que le Département de la culture et de la transition numérique de la Ville, auquel la Bibliothèque de Genève appartient, s’inscrit.

C’est ainsi que depuis 2008, il s’efforce de développer une stratégie de protection des biens culturels (PBC) avec la mise en place d’analyses des risques au sein des institutions, la rédaction de plans d’urgence, l’organisation d’exercices de simulation de sinistres, la formation de son personnel ou encore l’acquisition de matériel dédié comme la BERCE PBC, dans le but de pouvoir agir efficacement en cas de sinistre majeur.

Ahhh si la Berce avait existé au Moyen Âge…

Les principaux incendies qui ont ravagé Genève au cours des siècles, par Louis BLONDEL
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