0041 22 418 28 00 communication.bge@ville-ge.ch
Sélectionner une page

Vous regardez un film, vous entendez de la musique dans votre magasin ou votre restaurant préféré, vous vous rendez au concert, derrière les musiques « diffusées » ici ou là, il y aura forcément la SUISA qui veille!

Créée il y a cent ans, en juin 1923, la SUISA (Société suisse pour les droits des auteurs d’œuvres musicales) a été précédée, en 1883, par la première loi du droit d’auteur. L’historique, étape par étape, est donné ici.

Voici la définition de cet organisme telle que nous la trouvons sur son site web:

SUISA représente les droits d’auteur des créateurs de musique et des éditeurs dans toute la Suisse. Nous veillons à ce que les compositeurs, paroliers ou éditeurs reçoivent des redevances de droits d’auteur.

L’illustration ci-dessous permet d’illustrer les différents rôles de la SUISA.

SUISA gère ce qu’on appelle les « petits droits ». Cela englobe toutes les œuvres musicales non-théâtrales, ainsi que la musique de téléfilms, de films et de nombreuses versions concertantes d’œuvres théâtrales. S’agissant des « grands droits », qui concernent les comédies musicales et les opéras, ils sont gérés par la SSA (Société suisse des auteurs). A sa création, elle enregistre 4’258 francs de recette, en 1960 les 10 millions sont dépassés pour la première fois. Aujourd’hui, pour la Fête de la musique, la Ville de Genève verse une redevance de près de 7% pour les frais de productions et les droits d’auteurs à la SUISA. Ce qui représente pour cette manifestation environ 5% du budget de charges.

SUISA est une coopérative entre l’œuvre et la redevance. Avec le streaming, les nouveaux modes de téléchargement, les réseaux sociaux, la SUISA tient aussi son rôle d’informations pouvant répondre aux questions sur les droits musicaux dans le domaine online. Dans les statistiques de la musique diffusée par les radios suisses, un tiers des droits d’auteurs récoltés par la SUISA vont à des auteurs-compositeurs suisses.

Afin de bien célébrer cette année particulière, un blog a été créé pour l’occasion. On y trouve des articles très techniques comme Le royalty report est en ligne ou encore La musique dite « libre de droit », ainsi que des aspects du droit de synchronisation lors d’usage de la musique Mood.

Le blog relate aussi l’actualité musicale soutenue par la SUISA comme le Camp de composition de chansons. Il se penche également sur des faits historiques, comme la découverte du premier chanteur suisse de rock’n roll, Gabriel Dalar, né à Bogota en 1936, découvert par Boris Vian et Lausannois d’adoption.

Sous son nom d’artiste Gabriel Dalar, il a enregistré plusieurs chansons en 1958, notamment «39 de fièvre», une adaptation française du tube américain «Fever», dont le texte a été écrit par Boris Vian lui-même. Cet auteur culte, chanteur et musicien de jazz était également à l’époque directeur artistique chez Philips à Paris. Gabriel Dalar, né en 1936, a connu un certain succès en France, mais il s’est rapidement retiré de la scène. Le premier véritable chanteur de rock’n’roll suisse a disparu sans laisser de trace.

Paroles: J. Davenport, E. Cooley, fr: Boris Vian, musique: J. Davenport, E. Cooley, 1958
WP Twitter Auto Publish Powered By : XYZScripts.com

Pin It on Pinterest