
Le numérique est une chance pour les bibliothèques. Une chance formidable, car elle permet de concrétiser les valeurs de démocratisation des connaissances. C’est le cas des pages Personnalités du site de la Bibliothèque de Genève numérique, une série de 21 portraits documentaires, couvrant la période du 16e au 20e siècles.
Chaque portrait s’organise autour de quelques rubriques de base: les œuvres principales, les documents manuscrits, l’iconographie, les études majeures sur le personnage. Les témoignages audiovisuels ne sont pas oubliés, dans les sections «Sur mobile» ou «En vidéo».
Quel est le but de cette série, augmentée peu à peu? Proposer un aperçu de ressources physiques ou numériques que nous considérons comme essentielles pour la découverte et pour l’étude de ces personnalités. L’exhaustivité n’est pas visée – les bibliothèques disposent d’autres outils et l’on peut s’adresser pour cela au service d’aide à la recherche de la Bibliothèque– mais des points de départ pour découvrir, connaître et approfondir l’œuvre de la personne.
Et qu’ont donc en commun tous ces noms? Autrement dit, selon quels critères est-il décidé de présenter Voltaire, Rodolphe Töpffer, Eugénie Droz, Maine de Biran ou Georges Haldas, par exemple, et non pas Jean d’Alembert, C.-F. Ramuz ou Henri Cartier-Bresson? Toutes ces personnalités ont un lien avec la Bibliothèque de Genève et sont fortement représentées dans ses collections. Ainsi nous pouvons mettre en évidence l’expertise du personnel de la Bibliothèque, dans une démarche d’«éditorialisation des collections».
Encore un point: la numérisation des collections est un chantier gigantesque, entrepris de façon collective par les bibliothèques depuis une bonne quinzaine d’années mais qui est loin d’être achevé. C’est pourquoi les ressources que nous signalons sont numériques bien sûr, mais également des références à des documents physiques (imprimés, manuscrits…) s’ils sont jugés incontournables.