
Pour rechercher une personne, le réflexe le plus naturel est de taper un nom dans Google. D’ailleurs on a justement inventé l’expression « googler quelqu’un » pour désigner cette opération. Google n’indexe-t-il pas l’ensemble du Web, et son algorithme n’est-il pas incomparablement plus puissant que les moteurs de recherche des autres sites?
Oui, mais voilà cela ne suffit pas toujours: des pans entiers du Web sont pas ou mal indexés dans Google. C’est pourquoi il est judicieux de diversifier ses sources, et de connaître certains réservoirs, plus ciblés, mais efficaces.
Les journaux
C’est le cas des portails de journaux numérisés. E-newspaperarchives.ch et letempsarchives.ch sont particulièrement intéressants et couvrent de longues périodes: depuis la fin du 18e siècle jusqu’au début du 21e siècle. Les journaux relatent des aspects très variés de la vie locale et internationale et contiennent énormément de noms de personnes. Grâce à la numérisation et la reconnaissance de caractères, il devient beaucoup plus facile de les débusquer, qu’elles soient connues ou non.
Les bases de données
Les bibliothèque et archives étendent continuellement leurs bases de données. La recherche par nom de personne y est centrale, qu’il s’agisse d’un-e auteur-e, créateur, créatrice, artiste, d’une personne représentée ou d’un-e simple citoyen-ne. Quelques exemples:
Genève
- Odyssée: personnes et familles ayant une trace dans les fonds d’archives de la Bibliothèque de Genève
- Collections d’images et de photographies: photographes, personnes représentées
Suisse
- Archives Online: personnes mentionnées dans les archives des partenaires (cantons et Confédération)
- Le Dictionnaire historique de la Suisse a une catégorie dévolue aux personnes.
Deux bases genevoises
La Société genevoise de généalogie offre sur Internet des informations généalogiques sur presque 900’000 personnes. Cette base exceptionnelle n’a pas d’équivalent dans d’autres cantons.
Enfin, mentionnons encore la Biographie genevoise. Cette base n’est consultable qu’à la Bibliothèque de Genève, site des Bastions, pour des raisons de droits. Au moyen d’une interface vintage, on accède à plus de 90’000 coupures de presse sur plus de 30’000 personnes, depuis le début du 20e siècle.