Affiches au vert: parcs et jardins

*Affiche de gauche: binocle.ch, affiche de droite: neoneo.ch*
Photo : Bibliothèque de Genève/Mirjana Farkas

Genève, «cité des parcs»: l’été plus que jamais, les Genevois-es profitent de ces extensions de leur logement, dans ces jardins à savourer ensemble le temps d’un pique-nique, d’une promenade, de jeux d’enfants ou d’une sieste. Les 310 hectares d’espaces verts municipaux sont autant d’ilots de fraîcheur au sein d’une ville exposée au réchauffement climatique, permettant la préservation de la biodiversité autour de nous.

Nombre de ces espaces publics ont été légués à la Ville de Genève par des propriétaires privés, comme le parc de la Grange. En 1917, ce don de William Favre est conditionné à ce qu’il devienne «à perpétuité» un «parc public, inaliénable, destiné à l’agrément de la population genevoise» [1]. On peut également citer le parc de l’Ariana (légué par G. Reviliod en 1894), ou le parc Bertrand (1935). La Ville en acquiert d’autres, tels que le Parc Beaulieu (1939) ou le parc des Cropettes (1873). Dès 1863 est mis en place un service municipal pour entretenir ce patrimoine, aujourd’hui devenu le SEVE.

Les parcs genevois accueillent dès la fin du XIXe siècle fêtes, bals, spectacles et concerts ponctuels. Les scènes à l’air libre deviennent incontournables avec les concerts estivaux au Théâtre de verdure (dès 1915), puis sur la scène Ella Fitzgerald (dès 1996), la naissance du Festival de la Bâtie dans le bois du même nom (1976), le festival de l’AMR aux Cropettes qui fête ses 40 ans cette année, la programmation du théâtre de l’Orangerie et bien d’autres évènements. À d’autres heures, leur calme et l’ombre de leurs arbres sont propices à la lecture et à la contemplation…