La protection des documents photographiques et papier, lors d’une exposition, passe par un contrôle rigoureux de l’éclairage et des conditions climatiques dans les salles du musée mais également par le choix du montage et de l’encadrement des œuvres que l’on va réaliser. Ces dernières opérations visent à préserver l’intégrité physique et esthétique de l’objet.
L’emploi de matériaux de conservation compatibles tels que du papier, du carton neutre, ou encore des adhésifs (uniquement s’ils sont nécessaires et toujours compatibles avec les phototypes) ainsi que de techniques réversibles de montage en passe-partout sont ainsi mises en place.
La technique de montage dépend des caractéristiques de l’œuvre, de son état de conservation et de la volonté de rendre visible une partie ou la totalité de la pièce. Dans le cadre de l’exposition «Boissonnas et la Méditerranée», différents modèles de charnières en papier japonais, de coins et de tirants assurent le maintien des objets sur leur support afin, par la suite, de pouvoir être encadrés.
Les cadres ne sont pas choisis au hasard: ils sont spécifiques pour l’usage muséal et assurent une protection optimale contre la poussière et les agents atmosphériques. Des plaques en acrylique dotées de filtres anti-UV protègent les œuvres des rayonnements nocifs présents dans l’éclairage et assurent une vision optimale des œuvres d’art.
L’exposition «Fred Boissonnas et la Méditerranée. Une odyssée photographique.» qui a débuté au Musée Rath le 25 septembre est momentanément suspendue en raison de la situation sanitaire. Découvrez-la à la réouverture du musée.
Rétroliens/Pings