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Les différentes nuances de la Bibliothèque de Genève, photo-montage de Marco De Sousa Alves

Objectif CFC: Marco a débuté en 2020 un apprentissage d’agent en information documentaire (AID) à la Bibliothèque, sur le site du Centre d’iconographie. Nous lui avons posé quelques questions.

Bonjour Marco! Pouvez-vous vous présenter en quelques mots?

Bonjour! Je m’appelle Marco De Sousa Alves et je suis en première année d’apprentissage d’AID. Je suis quelqu’un de plutôt extraverti et j’adore découvrir des choses, que ce soit grâce aux personnes que je peux rencontrer dans mon travail et ailleurs ou alors en me promenant sur Internet.

Présentez-nous votre filière CFC et ses missions. Que fait un agent en information documentaire, plus particulièrement dans le contexte d’un centre de documentation Iconographique tel que celui-ci?

Dur dur de présenter la filière au vu de la variété de la formation! Disons qu’il s’agit d’assumer la fonction d’«apprenti en bibliothèque» en intégrant les différents aspects de l’information documentaire (bibliothèques, archives, médiathèques, etc…)

La particularité du Centre d’iconographie est qu’il s’agit d’une «bibliothèque» d’images de Genève et de sa région. Mes tâches varient entre recherches pour des usagers et usagères, rangement de documents ou encore numérisation de négatifs.
La mission consiste à se mettre à la disposition du public et lui proposer une offre large, fiable et variée.

– Qu’est-ce qui vous motive le plus dans votre métier?

Je ne saurais pas quoi choisir entre: le public et l’histoire qui se cache derrière chaque document. À mon avis trop peu de gens y font attention et pourtant, l’histoire d’un document est ce qui lui donne son magnétisme si particulier. Quant au public, les échanges que l’on peut avoir avec les gens sont tellement intéressants! Surtout si la personne est calée dans un sujet. La passion de certain-e-s est si enthousiasmante lorsqu’ils expliquent le «pourquoi du comment» de l’existence d’un livre ou d’une image, l’histoire derrière la chose représentée, que cela suffit amplement à rendre ma journée plus joyeuse!

– … Et le moins?

Je ne vais pas être original: les tâches répétitives, celles vraiment redondantes…
Mais de temps en temps, elles peuvent être sympa,  elles permettent de se vider l’esprit entre deux recherches. Autre aspect peu motivant: effectuer une recherche sans réelle piste et ne rien trouver de concret pour la personne.

– Pourquoi avez-vous choisi la Bibliothèque pour votre formation? Quels sont selon vous les atouts de l’institution et de son Centre d’iconographie?

À vrai dire, je suis surtout affilié au Centre d’iconographie, mais avec le temps, certaines qualités propres à la Bibliothèque de Genève sortent du lot, comme la diversité des collections ou les différents sites, que ce soit La Musicale ou le Musée Voltaire, qui ont tous leur ambiance et leur histoire spécifique.
Cela ne peut que m’enthousiasmer car la Bibliothèque me donne l’impression que je pars en exploration à chaque instant!

– Citez nous quelque chose qui vous a surpris, étonné ou impressionné au début de votre formation.

L’enfer! Je ne l’ai pas encore trouvé…(nb. En jargon de bibliothèque «l’enfer» désigne l’endroit où on met les documents bannis du prêt) Bon sérieusement je ne sais pas vraiment… J’ai beaucoup aimé découvrir les magasins, mais ce qui m’a le plus surpris concerne le bâtiment; par exemple, le Centre d’iconographie dispose d’un bâtiment qui peut paraitre particulier mais reste globalement un lieu de travail classique, alors que le site des Bastions, étant donné son histoire, dégage une certaine aura. Cela se ressent quand tu te promènes dans les magasins, entre les portes condamnées ou les accès particuliers.

– Les métiers de l’information sont en mutation constante. Où vous voyez vous dans 5 ans? … Et dans 10 ans??

Ah, facile! Sur une ile déserte avec mon cocktail après avoir gagné à la loterie!
Non plus sérieusement, je ne sais pas, je dirais encore dans mon métier, peut-être que je viserais un centre d’archives ou alors une bibliothèque scolaire. À vrai dire, je n’y ai pas encore réfléchi sérieusement, j’aime mon métier, mais j’aimerais peut-être approfondir mon bagage  en explorant la piste de métiers en lien avec la musique. J’y ai toujours trouvé un grand intérêt.

– Un conseil pour celles et ceux qui songeraient à suivre la même formation que vous?

Je lui conseillerais de se montrer curieux.
C’est un peu cliché, mais plutôt que mal vendre la chose comme on le fait parfois je préfère parler d’ouverture d’esprit.
Aimer faire des découvertes, aimer faire des recherches en se perdant sur internet entre les différentes pages, ce n’est pas vraiment le métier mais c’est l’esprit juste, je crois. En ayant cette mentalité, une simple discussion avec un usager va alors se transformer en une passerelle vers le savoir.

Pour les autres épisodes de la série, c’est ici.

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