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Chaque soir nous encourageons le corps médical qui lutte pour sauver des vies, soigner, accompagner, soutenir et réconforter patients et familles.

En remontant le temps, Hélène Pittard, née Dufour (1874-1953) est une personnalité genevoise qui s’est profondément engagée auprès des malades. Née dans un milieu cultivé – son père, Théophile Dufour, est archiviste d’Etat puis directeur de la Bibliothèque publique et universitaire de Genève, l’actuelle Bibliothèque de Genève, et son grand-père maternel, Henri Bordier, est un célèbre historien français – elle épouse en 1900 l’ethnologue et fondateur du Musée d’ethnographie de Genève Eugène Pittard.  Journaliste et écrivaine, elle se fait rapidement connaître sous son nom de plume Noëlle Roger.

Portrait de Noëlle Roger

1914, la guerre éclate. Bouleversée par ce drame, Noëlle Roger suit des cours d’infirmière, obtient son diplôme et part aussitôt soigner les soldats à l’Hôpital 101 de Lyon, l’Ecole Vétérinaire transformée en hôpital provisoire. Jour après jour, elle transcrit les paroles des blessés dans de petits carnets qui seront publiés en 1915  sous le titre Les carnets d’une infirmière. Cette publication provoque de vives émotions comme en témoignent la presse de l’époque et les nombreuses lettres de sympathie adressées à l’autrice.

Pendant l’assaut la prière

Paul Chaponnière lui rend un vibrant hommage dans le Journal de Genève du 15 octobre 1953, soulignant  «chez la romancière une crainte que l’individu se trouve un jour dépassé par les forces qu’a déclenchées le génie humain» , propos toujours d’actualité.

Autre portrait de Noëlle Roger au bord de l’Arve

La Bibliothèque de Genève a l’honneur de conserver les archives de Noëlle Roger remises par la famille Pittard en 1987 et en 2015.

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