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« Au milieu de la nuit le pont fut enflammé;
Car le feu par dessous s’était fort allumé,
Tout ainsi qu’un brûlot qui est tout combustible,
Fit un embrasement si grand et si horrible,
Que je ne pense pas que dessous le soleil,
Aucun homme vivant ait vu son pareil. »
Abraham Bonnet

Il y a 350 ans, dans la nuit du 17 au 18 janvier 1670, un incendie se déclarait sur le pont du Rhône à Genève, causant la mort de plus d’une centaine de personnes. L’embrasement puis l’effondrement du pont le plus important de la ville, fut un évènement traumatique majeur pour ses contemporains.

Ce sinistre inspira un certain nombre d’artistes, comme Abraham Bonnet qui déclare, dans son Poème sur l’embrasement arrivé à Genève sur le pont du Rhône: «  L’embrasement du plus beau de ses ponts sur le Rhône demeura toute ma vie dans mon cœur ». Des gravures et une huile sur panneau de bois du XVIIe siècle illustrent les impressionnantes flammes qui surgissent dans la nuit et embrasent les maisons et les échoppes, nous laissant imaginer l’effroi dans lequel habitant-e-s, spectateurs et spectatrices furent plongé-e-s. L’auteur de L’ embrasement du pont du Rhône donne une interprétation théologique de l’évènement.

Ces œuvres issues des décombres constituent des témoignages historiques d’importance et permettent de mieux appréhender la topographie ancienne de la ville de Genève. Elles sont consultables en ligne dans la base de donnée e-rara et sur le site du Centre d’iconographie de la Bibliothèque de Genève.

Après ce drame, le quartier et le pont sont reconstruits; en 1871, ils laissent place aux ponts en métal que l’on connaît aujourd’hui, tels que les ponts de l’Ile.

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