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Les années 1720 et 1755 marquent deux moments importants de la gestion de la crise au XVIIIe siècle. Pourtant ces deux années sont charnières pour les épidémies.

Loin des comparaisons, la peste de Marseille de 1720 prévoit des réponses similaires à celles auxquelles nous assistons aujourd’hui dans le cadre de la crise du SRAS-Cov-2, de son nom scientifique: quarantaines, cordons sanitaires, interdiction de commerce ou centralisation du pouvoir et de l’information sont des réponses mises en place par les pouvoirs royaux de l’époque. Le cordon sanitaire prévu dans le cadre de la peste arrivera jusqu’aux portes de Genève. On ne tenait pas, à cette époque, compte des frontières étatiques mais les cordons progressent selon l’avancée de l’épidémie comme les forces militaires sur le champ de bataille.

Voltaire a certes rédigé le Poème sur le désastre de Lisbonne aux Délices, mais il a davantage eu un impact philosophique que sanitaire. Cependant, celui qui aura la main de fer sera le marquis de Pombal, qui décrète la fermeture de la ville et l’instauration de quarantaines aux marchandises et aux personnes arrivant en ville. Il fallait prévenir la rumeur de l’épidémie de peste, qui aurait achevé la Ville Blanche.

265 ans nous séparent et les réponses apportées semblent similaires: épidémie, quarantaine et centralisation de la gestion de la crise. Nous vous proposons de revenir sur le cycle de conférences proposé en 2005 autour de « Voltaire et le tremblement de terre de Lisbonne ».

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